FAQ

Ce n’est pas un problème sensoriel, ni un problème d’intelligence, ni un trouble de la parole, ni un problème émotif, ni un problème relationnel, ni un trouble de socialisation ou d’habiletés sociales, et encore moins un trouble de comportement. L’autisme est un trouble neurodéveloppemental.
Non. Les troubles de comportement ne viennent pas avec l’autisme.
Oui. Dans les deux sens. Positivement lorsque les besoins sont ciblés correctement et que l’aide apporte des impacts concrets sur le développement, que la personne arrive à communiquer (et non uniquement à parler), et qu'elle a accès à son plein potentiel. Négativement, si on laisse l’écart de développement augmenter. Il n’est pas normal que la situation se dégrade si on parle uniquement d’autisme et qu’il n’y a pas d’autres troubles identifiés.
L’autisme se présente sur deux faces : la face cachée et la face apparente. Plusieurs pensent qu’en faisant disparaître la face apparente, l’autisme est guéri. C’est faux. Ce n’est pas en arrêtant des gestes dont on ne considère pas la vraie fonction qu’on règle un problème de connexions au cerveau.
Non. La plasticité cérébrale impliquée est présente toute la vie. Donc, on peut commencer le travail à n’importe quel âge. Le plus tôt demeure le mieux, pour éviter à la personne autiste de vivre trop d’anxiété.
Non. Il est essentiel de bien cibler les besoins réels reliés à l’autisme, selon le degré de développement autistique de chacun. Il est primordial de prendre en compte le bagage humain, les capacités d’apprentissage, la disponibilité d’apprentissage et les troubles associés afin de le rejoindre là où il est rendu.
Absolument. Plus on va comprendre l’autisme, plus on va lire correctement ses effets sur la personne, plus les normes d’intervention vont se mettre en place, et plus on va pouvoir faire les bonnes actions pour permettre aux personnes du spectre autistique de se développer de manière harmonieuse. On doit apprendre à être prudent avec l’intelligence des personnes autistes, on doit bien lire les manifestations autistiques, et on doit apprendre à faire avec afin d’aider la personne à gérer sa structure de mieux en mieux et de plus en plus. Dès qu’on cessera de la confondre avec d’autres problématiques, ou encore avec les neurotypiques, les personnes du spectre autistique auront une chance de se développer harmonieusement et d’avoir accès à leur plein potentiel. Et tout cela commence par le respect de leur dignité.
SUPERVISION